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Cette année en 2023, la Journée Internationale des Droits de la Femme avait pour objectif de sensibiliser aux problématiques de l’accès à la filière numérique auxquelles sont confrontées les femmes du monde entier. L’hashtag #EmbraceEquity, massivement balayé sur les réseaux sociaux ce mois-ci, prend position pour l’équité avant tout, en particulier à notre ère digitale. Suivez-nous, on va tout vous expliquer.
Selon l’association Social Builder, 73% des professionnels du numérique sont des hommes. Afin de dénoncer la sous-représentation féminine dans cette filière, Social Builder détourne la situation en interdisant les offres d’emploi aux femmes, masquées par un avertissement « contenu genré ».
Une campagne de sensibilisation choc au service des droits des femmes. Vidéo par ici.
Selon l’association Social Builder, 73% des professionnels du numérique sont des hommes. Afin de dénoncer la sous-représentation féminine dans cette filière, Social Builder détourne la situation en interdisant les offres d’emploi aux femmes, masquées par un avertissement « contenu genré ».
Une campagne de sensibilisation choc au service des droits des femmes. Vidéo par ici.
Ainsi pour encourager l’accessibilité, deux thème-clés ont été choisis pour cette année :
Les deux ne peuvent aller l’un sans l’autre car : sans équité, nous ne pouvons pas accéder à l’égalité.
Quel que soit le secteur d’activité, les entreprises sont les premières concernées par cet appel de l’ONU FEMMES à « mettre la technologie au service d’un avenir plus sûr, plus durable et plus équitable ».
De plus en plus de marques aujourd’hui intègrent dans la conception de leurs produits ou stratégies de communication le concept d’inclusivité afin de célébrer l’accessibilité.
Tout comme la filière tech, le design aussi se doit de suivre ce chemin de sensibilisation en se mettant de plus en plus au service de l’inclusion féminine.
À travers un design inclusif, les marques aujourd’hui s’efforcent de célébrer la diversité et l’émancipation des minorités. Normaliser les corps, dégenrifier les produits, ou encore célébrer la multiculturalité font partie intégrante des multiples stratégies d’inclusivité pour permettre l’accessibilité.
Ainsi, pour être en cohérence avec les valeurs de notre ère 3.0, les marques aujourd’hui sont encouragées à :
Le design se veut aujourd’hui un outil puissant pour renforcer l’empowerment des femmes. Comment s’y prendre ? En créant des produits et des services qui répondent à leurs besoins et qui leur permettent de mieux comprendre leur environnement ; ça, c’est un réel outil de pouvoir. Que ce soient le produit en lui-même, le packaging, ou encore la stratégie de communication, les marques sont invitées à donner aux femmes une plus grande confiance en elles.
En impliquant les femmes dans le processus de conception des produits et des services qui les concernent, on leur donne un sentiment de participation active et de responsabilité. Enquêtes, entretiens, ou encore groupes de discussion sont privilégies afin de comprendre l’état d’esprit des consommatrices et leurs besoins, que ce soit d’ordre physiologique (corps), psychologique (estime de soi) ou social (appartenance).
CBA LATAM – notre studio en Amérique latine – a su accompagner KIMBERLY-CLARK, leader américain des protections hygiéniques, dans la conception d’une application ayant pour but de faire tester à plusieurs consommatrices des formats de serviettes hygiéniques.
Les consommatrices ont été invitées à prendre en photo leur sous-vêtement pour permettre à l’intelligence artificielle d’innover l’adaptabilité de la forme de la serviette hygiénique.
Grâce aux différents consumer tests, la marque a pu enfin co-créer avec sa communauté le produit idéal. Le cas, par ici !
La représentation des différentes identités sur les plateformes permet également aux communautés d’être mieux mises en avant, minoritaires ou pas.
DOVE, dans sa campagne « Real Virtual Beauty » (2022), s’est notamment donné pour mission de « remettre en question la représentation des femmes dans les jeux vidéo afin de contribuer à faire du monde virtuel un espace positif pour elles ».
Les avatars de plus en plus omniprésents dans le gaming, il est essentiel aujourd’hui de concevoir des espaces digitaux plus inclusifs, en renforçant la représentation de la multitude des identités.
Une étude menée par DOVE a permis de savoir que 60% des filles commencent à jouer aux jeux vidéo avant l’âge de 10 ans. En revanche, les personnages féminins dans les espaces digitaux sont connus pour être fortement sexualisés avec des critères de beauté considérablement stéréotypés : dimensions de corps irréalistes, sexualisation par les vêtements etc.
Ainsi, dans le cadre de son programme de formation « Real Beauty in Games », DOVE s’est donné l’objectif d’éduquer les développeurs de jeux vidéo pour « créer une représentation plus saine et plus diversifiée des filles et des femmes dans les jeux vidéo du monde entier ».
Résultats :
Entre outre l’inclusivité, le design contribue aussi à renforcer l’empowerment en créant des produits et services accessibles à toutes, quel que soit leur handicap, leur niveau d’éducation ou leur milieu social. En utilisant des interfaces intuitives, le design permet aux femmes de mieux appréhender leur environnement en prenant en compte les problématiques liées à l’accès à l’information.
ORKID, leader des protections hygiéniques en Turquie, a lancé en 2019 une campagne de sensibilisation audacieuse contre le féminicide et les tabous sociaux associés aux règles. Tel est le constat de la marque :
« En Turquie, les serviettes hygiéniques sont emballées dans des journaux au moment de l’achat en raison de la honte associée aux règles. Dans une société où les violences, discriminations et injustices envers les femmes remplissent les journaux, ce n’est pas vendre des serviettes hygiéniques qui est honteux ».
ORKID, leader des protections hygiéniques en Turquie, a lancé en 2019 une campagne de sensibilisation audacieuse contre le féminicide et les tabous sociaux associés aux règles. Tel est le constat de la marque :
« En Turquie, les serviettes hygiéniques sont emballées dans des journaux au moment de l’achat en raison de la honte associée aux règles. Dans une société où les violences, discriminations et injustices envers les femmes remplissent les journaux, ce n’est pas vendre des serviettes hygiéniques qui est honteux ».
ORKID a eu recours à une idée de packaging inédite, en emballant les paquets de serviettes hygiéniques dans des journaux imprimés « dont les gros titres font référence aux principales difficultés rencontrées par les femmes en Turquie : une employabilité et une représentation politique faibles, des violences de genre et un taux d’alphabétisation insuffisant ».
Ce nouveau packaging a rencontré un succès inédit dans les ventes, tout en ayant fait un bruit considérable dans l’opinion publique. La campagne par ici.
Pour conclure, le design à notre ère se veut un réel vecteur de transformation permettant aux femmes de prendre la parole, de célébrer leur inclusion et de renforcer leur autonomie. Les consommatrices demandent aux marques de concevoir leurs produits en tenant compte des enjeux d’égalité de genres et de la diversité de leurs besoins.
En revanche, la neutralité est-elle aujourd’hui considérée old-school dans le ton de voix d’une marque ? La prise de position est-elle devenue indispensable dans la conception de produits ou stratégie de communication des marques ? À méditer…
Téléchargez notre Rapport Design Trends et suivez nos conseils de design les plus tendances en matière d’empowerment !
Jetez un coup d’oeil aux interviews de nos collaborateurs chez CBA Paris à l’occasion du mois des droits des femmes. On se donne rendez-vous en commentaires !
Rédigé le 27 mars 2023 par Dilara Cetiner
Le human design, ou le design humain, est un outil qui « permet de comprendre votre mécanique énergétique, et la mécanique en interaction avec votre environnement ». Il permet une meilleure compréhension de soi, de ses forces et faiblesses, et une meilleure compréhension de l’autre. Il permet finalement de comprendre son fonctionnement et de travailler sur soi afin de mieux agir, progresser, et s’accomplir.
Le human design décrit 4 profils types :
L’ensemble de ces typologies sont finalement complémentaires. Elles créent une intelligence collective exceptionnelle qui permet de faire germer de nouveaux concepts, d’atteindre de nouveaux marchés, de favoriser l’innovation.
Cette intelligence collective est la clé gagnante de la création de valeur.
Prenons l’exemple de l’enseigne Cora.
En 2020, l’enseigne de distribution alimentaire a voulu mobiliser l’ensemble de ses parties prenantes dans la définition de sa stratégie de marque et faire de ses collaborateurs les premiers ambassadeurs du changement. CBA Design a accompagné la marque dans ce virage en construisant un accompagnement sur-mesure « Cora demain » permettant pour la première fois aux 25 000 collaborateurs de travailler ensemble. Des enquêtes et des débats ont été réalisés auprès des collaborateurs et des ateliers et des workshops ont été organisés pour définir les nouveaux fondamentaux et identifier les chantiers à opérer.
Les résultats ? Une vision d’entreprise cohérente et comprise par l’ensemble des collaborateurs, une communication interne fluidifiée résultant par des collaborateurs engagés et heureux. Cora est aujourd’hui le second employeur préféré de la distribution alimentaire.
Le digital fait partie intégrante de notre quotidien et des nouveaux leviers digitaux émergent, parmi eux le metaverse ou encore l’intelligence artificielle. Malgré une certaine réticence d’une partie du grand public, nous remarquons une complémentarité entre ces outils digitaux et l’intelligence humaine, qui permet d’aller plus loin et plus vite.
L’intelligence artificielle permet une optimisation des processus, une analyse précise des données afin de réduire les temps de travail et une réduction importante des erreurs humaines. Dans le cadre de l’expérience client, l’intelligence artificielle permet une personnalisation sur-mesure grâce aux datas collectées afin de rendre l’expérience plus attrayante, ciblée et engageante.
Savez-vous qu’en moyenne un européen génère par an près de 180 kg de déchets d’emballages ? Que, selon la Commission Européenne, plus de 40 % des matières plastiques et 50 % du papier utilisé en Europe sont destinés à l’emballage ?
Pourtant, les consommateurs sont de plus en plus nombreux à ne plus supporter l’omniprésence des emballages dans leur quotidien. Presque 60% des consommateurs français prévoient de supprimer les emballages excessifs pour lutter contre le changement climatique (selon ipsos) et près de la moitié des consommateurs américains sont prêts à payer plus cher leurs produits si leurs emballages sont recyclables ou réutilisables.
La cause environnementale nous touche tous et plus de la moitié d’entre nous modifie son comportement pour devenir plus responsable et contribuer, à son échelle, à la préservation de l’environnement.
C’est pourquoi cette nouvelle prise de conscience pousse les entreprises à innover et adopter de nouvelles stratégies d’emballages éco-responsables.
Packaging éco-responsable, emballage eco-friendly ou encore éco-packaging, tous veulent dire la même chose : un emballage qui limite son impact sur l’environnement en prenant en compte l’intégralité de son cycle de vie et sans danger pour son utilisateur.
Contrairement à ce que l’on peut penser, cela ne se limite pas simplement au recyclage ! Il faut intégrer une multitude de notions. Il doit être :
Selon LSA Green, 90% des consommateurs européens attendent des marques qu’elles s’engagent.
Afin de répondre à ces nouvelles attentes et convictions de la part des consommateurs, les marques sont de plus en plus nombreuses à vouloir investir dans la conception de nouveaux packagings pour leurs produits. Que ce soient des marques de luxe, cosmétiques ou même agro-alimentaires, toutes sont bien décidées à supprimer leurs emballages en plastique.
Au-delà d’attirer le consommateur, un packaging permet aussi de communiquer sur l’identité et les valeurs de sa marque. Et c’est en rendant leurs emballages plus eco-friendly qu’elles pourront renforcer leur image d’entreprises engagées ; dans le but également d’être en accord avec la volonté de leurs clients et prospects.
Et oui, de plus en plus de marques lancent des solutions design et packaging innovants tout en étant compostables et biodégradables.
C’est le cas des nouvelles capsules Coffeeb de CAFE ROYAL. On oublie les capsules en aluminium et on laisse place à des petites boules de café compressées, enveloppées d’une fine membrane, le tout 100% biodégradables !
Qui n’a pas déjà été influencé par un packaging au moment de faire ses courses ? Et oui, ce n’est pas nouveau, le packaging joue un rôle essentiel sur les décisions d’achat des consommateurs mais est-il capable d’influencer le comportement des consommateurs ?
Certaines marques ont relevé le défi et utilisent le packaging de leurs produits pour pouvoir sensibiliser les consommateurs au recyclage et à la cause environnementale.
La marque 900 care est le parfait exemple en s’attaquant à l’épineux problème de la pollution ménagère et de la surconsommation de plastique. L’entreprise a conçu une gamme de produits d’hygiène sous forme de pastilles que l’on dilue dans de l’eau pour faire soi-même ses produits.
Mais qu’est-ce qui nous convainc de changer nos habitudes ? Avec leur système d’abonnement, plus besoin de se prendre la tête ! Dès que vous êtes à court de shampoing, vous recevez directement chez vous les recharges.
Pratique mais aussi design, la marque a décidé de miser sur le visuel des packs avec ses flacons rechargeables colorés qui nous offrent une belle déco dans notre salle de bain.
Notre équipe internationale de designers, de stratèges et de spécialistes en contenu ont sélectionné ce qu’ils considéraient comme l’excellence –dans le monde- en termes de design, branding et tendances consommateurs, en se concentrant sur l’impact positif.
C’est ainsi que nous avons mis en lumière 15 tendances qui, dans l’année à venir, vont continuer à encourager les marques – grandes ou petites, de toutes catégories – à innover afin de devenir plus utiles à la société.
Les tendances sont segmentées en 5 piliers -piliers issus de notre carte de l’utilité Empreinte Utile :
Il n’y a pas de planète B, et nous devons prendre soin de celle dans laquelle nous vivons.
Concevoir des packagings respectueux de l’environnement est indispensable : nous devons considérer l’utilisation de différents matériaux et formats de packaging.
Les marques célèbrent de plus en plus
un essor de solutions digitales de santé à l’intention des communautés, et une intégration ludique entre les marques de beauté et les marques alimentaires.
La pandémie et le processus de mondialisation en cours ont amené beaucoup d’entre nous à s’interroger sur ce que nous voulions en tant que société pour nos futurs
en rendant leur offre plus économiquement abordable, ou en élargissant leur présence dans le metaverse et sur les réseaux sociaux.
En 2022, The Good Company et l’institut d’études Kantar lancent le baromètre Inclusion & Diversité dans la Publicité. L’objectif ? « Confronter la perception et les attentes des français à la réalité du contenu publicitaire ». 72% des français pensent « que montrer la diversité dans la publicité est important, voire très important ». C’est un chiffre élevé qui montre que la population veut voir des publicités plus inclusives et célébrant la diversité. Le consommateur change, évolue, devient de plus en plus intransigeant envers les marques. Il cherche des marques représentatives de ses valeurs.
Selon une étude menée par Environics Research et Amazon Ads, 72% des consommateurs américains et 60% des consommateurs européens « aspirent à plus de diversité et de représentation dans la publicité ». Nous comprenons donc que, entre le consommateur et l’émergence de la cancel culture, les marques se doivent de réagir.
L’authenticité des marques est régulièrement remise en question ou pointée du doigt. Certaines marques sont-elles légitimes ? Authentiques ?
Ce qui est reproché aux marques aujourd’hui, c’est le manque de preuves concrètes. Un discours ne suffit plus. Il doit absolument être soutenu par des actions.
————– Environics Research and Amazon Ads
De nombreuses marques se lancent dans ce que l’on appelle le brand activism, c’est-à-dire l’engagement d’une marque, de manière concrète, dans une cause sociale ou environnementale.
Un exemple concret est la marque Fenty Beauty, lancée par Rihanna, qui propose jusqu’à 50 teintes de fond de teint, dans un marché où il est encore difficile pour une femme noire de trouver un produit de maquillage correspondant à sa carnation.
Gillette, quant à elle, décide de remettre en question les stéréotypes masculins à travers sa campagne « L’homme que vous êtes » en mettant en avant une diversité d’homme, au moment du rasage. L’objectif ? Casser les codes. Gillette, en mettant en scène cette diversité, souhaite que tous les hommes puissent se sentir représentés et s’identifier en regardant cette publicité.
Depuis plusieurs années, l’expression opulente du glamour et de la féminité est devenue désuète et Lux l’a bien compris. La marque souhaite inspirer les femmes à s’élever au-dessus des jugements sexistes et à exprimer leur beauté et féminité sans complexe. Nos équipes ont redéfini la raison d’être de la marque et l’a accompagné dans la création de son identité visuelle.
« Créatif et inventeur, grands artistes, grands féministes, grande gueule, grand de cœur (…) » … Ça vous dit quelque chose ? SNCF lance « Hexagonal », une campagne vidéo, avec la volonté de fédérer ses usagers en les représentant à travers sa publicité. Une campagne récompensée par le Lion de bronze dans la catégorie « Creative Strategy » (Festival international de la créativité Lions Cannes). Une campagne qui vient soutenir le projet d’entreprise lancé en 2020 par la SNCF, avec comme grande ligne l’humain au cœur de l’entreprise, le développement et la vitalité des territoires, la transition écologique et le numérique dans la mobilité.
En 2020, Gucci, marque iconique du marché du luxe, fait le choix de nommer comme égérie de sa marque Ellie Goldstein, atteinte de trisomie 21. Un choix audacieux pour un marché encore stéréotypé et normé.
Gucci met la lumière sur les efforts à faire de la part des marques et dénonce ce manque de représentativité du marché.
D’autres marques font le choix de changer totalement d’identité visuelle, et même de nom. C’est le cas de Aunt Jemina, qui change de nom pour Pearl Milling Company et qui retire l’image d’une femme noire de ses packagings, caricature de la nourrice noire prenant soin des enfants d’une famille blanche.
Le metaverse est sans aucun doute l’un des sujets tendance du moment, notamment dans les secteurs du marketing et de la communication. De plus en plus d’entreprises, en particulier les plus grandes, investissent du temps, de l’argent et de l’énergie dans le développement de leur présence dans le metaverse. Toutes les entreprises veulent se faire une place dans ce nouveau monde digital -de la tech à la mode, de la nourriture à la logistique- et ce, quel que soit le domaine. À leurs yeux, le métaverse est soit l’avenir de l’internet, soit une alternative rêvée à la réalité (ou les deux).
Dans un premier temps, nous avons cherché à comprendre ce qu’est, par essence, le metaverse. La première information importante que nous avons recueillie est qu’à l’heure actuelle, il n’existe pas un mais plusieurs metaverses, chacun ayant ses propres caractéristiques. Decentraland, par exemple, est un espace principalement orienté autour du divertissement ; Bloktopia, qui se définit comme la “maison de la crypto”, propose du contenu informatif et éducatif sur les crypto-monnaies. The Sandbox accueille les événements les plus exclusifs du métaverse, tandis que Horizon Worlds -développé par Meta, la célèbre évolution de Facebook- propose des expériences et des services aux entreprises. Enfin, Roblox est la nouvelle frontière du gaming, où les nouvelles générations peuvent se réunir pour créer de nouveaux espaces de jeu vidéo.
Après avoir exploré en profondeur les principaux metaverses et leurs différentes formes, nous avons trouvé notre propre définition sémantique et fonctionnelle :
Le metaverse est un espace virtuel indéfini, indépendant et interactif.
Il est indéfini dans le sens où seuls les utilisateurs le définissent ; leur seule limite est leur propre créativité.
Il est indépendant car il continuerait d’exister de manière persistante et décentralisée, même sans aucun utilisateur actif.
Enfin, il est interactif du fait de son importante composante sociale : l’interaction avec l’utilisateur va au-delà de la reproduction de la vie quotidienne, elle la fait même évoluer.
INSIGHT N. 1:
La première étape fondamentale pour une marque souhaitant appréhender le metaverse consiste à identifier la plateforme la plus conforme à ses objectifs.
Nous savons maintenant ce qu’est le metaverse et quelles sont ses principales incarnations. Mais un point demeure obscur : pourquoi a-t-il été créé ? Pourquoi le metaverse se développe-t-il, suscite-t-il tant d’intérêt et attire-t-il des foules de curieux ?
La réponse, comme nous l’avons suggéré précédemment, réside dans les besoins des consommateurs. Ce nouvel univers digital se développe en réponse à des motivations et à des nécessités spécifiques qui sont récemment devenues plus importantes.
Pour commencer, il y a la question de l’accessibilité ; le metaverse est un univers sans murs ni barrières, permettant à chacun de s’exprimer librement. Les individus -en particulier la génération Z- soulignent de plus en plus l’importance de cet aspect, qui leur est très précieux. Cette instance est en phase avec leur désir de participation active à la vie des marques : aujourd’hui, nous dépassons le concept traditionnel de marque, nous créons des communautés, et les utilisateurs veulent en faire partie. Ce sentiment d’appartenance à une communauté fait naître un autre besoin : l’agrégation. Grâce notamment aux nouvelles technologies, les connexions humaines sont devenues de plus en plus importantes dans un monde perturbé par une pandémie et une distanciation sociale.
Les nouvelles technologies, en particulier, ont évolué pour répondre à un besoin toujours plus grand de collaboration dû à la distanciation sociale. La socialisation digitale et l’entraide entre pairs, rendue possible par la technologie, aident la génération Z à satisfaire ses désirs. Ils veulent se sentir responsables de l’amélioration et de la construction de leur éducation et de leur carrière, en contournant les processus conventionnels typiques du marché du travail. Cette génération recherche également un niveau plus élevé d’interaction avec leurs marques de référence, qu’ils considèrent comme un phare dans leur vie quotidienne en ligne et hors ligne. Et c’est précisément pour cette raison que les normes de l’expérience d’achat changent et évoluent, devenant de plus en plus déterminantes pour le succès des marques.
Qu’est-ce qui motive les achats dans ce nouveau contexte ? L’exclusivité. Avec l’avènement et l’adoption généralisée des NFT et de la blockchain, les individus valorisent de plus en plus le caractère unique des objets qu’ils possèdent, qu’ils soient physiques ou digitaux.
INSIGHT NO. 2:
Les besoins des consommateurs sont le point de départ de la définition de toutes les activités de la marque au sein du metaverse.
Une fois que nous avons défini le metaverse et les raisons de sa croissance, nous devons comprendre comment les marques qui y sont déjà présentes tentent de répondre aux besoins des consommateurs. Constatant une corrélation entre le besoin et l’action, nous examinerons ici des études de cas significatives de marques travaillant déjà dans ce milieu :
Accessibilité : Nike a recréé son siège social dans l’espace immersif 3D de Roblox, renforçant ainsi la mission de la marque qui consiste à faire du sport et du jeu un style de vie. À l’intérieur de Nikeland, vous pouvez pratiquer différents sports, créer des défis personnels et habiller votre avatar avec des produits Nike exclusifs.
Participation : Socios.com est une plateforme de tokens pour les supporters de football, qui collabore avec les principaux clubs européens. En achetant des tokens, les utilisateurs peuvent influencer directement les décisions de l’équipe, gagner et participer à des expériences exclusives, le tout via l’application, en se sentant encore plus partie prenante de leur club.
Agrégation : Fortnite le célèbre rappeur américain Travis Scott a organisé un concert au sein de Fortnite, l’un des jeux vidéo en ligne les plus joués au monde. Pendant le show, les joueurs pouvaient interagir entre eux et vivre l’expérience en direct. L’événement a suscité un engouement sans précédent, puisque pas moins de 12 millions de personnes se sont connectées sur les plateformes.
Collaboration : Meta’s Horizon Workrooms est un outil de collaboration qui permet aux individus de se réunir et de travailler dans la même pièce virtuelle, indépendamment de la distance physique. Il fonctionne en réalité virtuelle et sur le web, améliorant la capacité d’une équipe à collaborer, communiquer et se connecter à distance grâce à la puissance de la réalité virtuelle.
Empowerment : GucciXFACEIT
L’année passée, Gucci a annoncé sa collaboration avec FACEIT, un organisateur de tournois de sports en ligne. Ensemble, ils ont pour objectif de créer une académie de jeu, fournissant aux joueurs tous les outils dont ils ont besoin pour devenir des joueurs professionnels et développer leurs compétences.
Interaction : Lavazza Fnatic
Lavazza lance la campagne “Icons of Italy” en collaboration avec l’organisation mondiale d’esports Fnatic. Le partenariat apportera une carte co-brandée à Fortnite, offrant une expérience interactive à travers la culture italienne et le positionnement de la marque.
Expérience d’achat : Benetton Island est disponible sur le jeu de simulation de vie de Nintendo, Animal Crossing : les joueurs peuvent y acheter une collection de 10 vêtements exclusifs. Les dimensions hors ligne et en ligne sont étroitement liées : l’achat d’un vêtement hors ligne donne droit à un code permettant de débloquer le même vêtement en ligne pour son avatar en jeu et vice versa.
Exclusivité : Italia Regina a lancé ses tokens comestibles sur OpenSea. Ces NFT thématiques se concentrent sur les produits alimentaires italiens les plus emblématiques : les jetons se traduisent par des bons uniques d’un montant égal à dépenser sur “www.italiaregina.it”, unissant la bonne cuisine et le monde digital.
INSIGHT N. 3:
Le metaverse permet de répondre à des besoins spécifiques par des opérations tout aussi spécifiques, influençant positivement la relation entre la marque et le consommateur.
L’étape suivante de notre appréhension du metaverse a été un workshop interne organisé au sein de CBA Italy. À cette occasion, nous avons élaboré un guide d’action pour définir le parcours stratégique et visuel des marques qui souhaitent se positionner fermement. Comment ? En créant des récits cohérents et pertinents capables de générer une valeur réelle et à long terme pour leurs utilisateurs et consommateurs.
Si vous vous demandez comment votre marque pourrait se positionner dans le metaverse et comment créer une relation plus étroite avec les utilisateurs, contactez-nous et collaborons !
La pandémie de la COVID-19 a plus que jamais modifié les habitudes de consommation et d’achat. Les consommateurs attendent plus et mieux de la part des marques. Les clients autant que les marques ont dû remettre en question leur façon d’aborder les espaces retail. Aujourd’hui une marque ne se doit pas juste de créer un espace retail mais de le penser, le designer et lui donner du sens. Nous pourrions penser que le e-commerce a mis à mal le commerce retail mais, rassurez-vous, cette crise a permis de voir naître un tas de perspectives nouvelles pour le retail design.
Aujourd’hui encore, il est compliqué pour les retailers de faire revenir les clients en magasin par soucis de sûreté et sécurité. Mais d’un autre côté, les consommateurs prennent d’assaut les magasins, comme un signe d’un retour à la vie normale. Cependant, une ère nouvelle se fait sentir. L’ère du Retail 3.0. Celle où le consommateur est en charge, où la personne comprend qu’elle a le pouvoir de faire comprendre aux marques ses besoins.
Le retail n’est plus juste le fait de vendre un produit en physique, c’est aussi construire une relation entre une marque et son public.
Le retail n’est plus juste le fait de vendre un produit en physique, c’est aussi construire une relation entre une marque et son public. Les consommateurs ne veulent plus qu’on leur vende simplement un produit, ils veulent établir et construire une véritable relation avec la marque. Comment ? Par l’expérience.
Les clients sont en recherche d’expériences. D’expériences qu’ils ne peuvent pas avoir en ligne. Ils veulent pouvoir rentabiliser le fait de s’être déplacés. Et c’est en designant, qu’une marque peut concevoir ces expériences et répondre à ce besoin, par n’importe quel moyen possible. Pour ce faire, il faut savoir se projeter. Se remettre en question et se demander : Comment cet espace va-t-il être traversé ? Que vont ressentir les visiteurs ? Que vont-ils vivre ? Quelle est l’attraction, au-delà des produits mis en vente ? C’est en répondant à ces questions de façon agile, réaliste et pertinente qu’une marque peut concevoir des expériences au sein de ses espaces retail.
Comment penser à l’expérience en magasin, sans aborder le digital ? Aujourd’hui, nous avons un tas de dispositifs et d’outils à notre disposition, pour pouvoir donner vie à des expériences qui tirent pleinement parti des nouvelles technologies. Le digital peut permettre à un espace d’exister au-delà de ses limites. Et cela, en rassemblant et en unissant au service d’expériences pour le bien-être, pour le jeu, pour l’apprentissage.
Prenons pour exemple la marque Nike. Pleinement tournée vers le futur et axée sur le digital, la marque a lancé un tout nouveau concept retail : l’House of Innovation. Localisé à Paris, ce magasin propose un parcours immersif et digital de bout en bout à ses visiteurs. Cela s’illustre notamment par l’installation d’un mur de contrôle à l’entrée, un espace de jeu interactif via des bornes pour les enfants et bien d’autres encore…
Cependant, la technologie a aussi ses limites. Elle ne doit pas être perçue de manière trop intrusive et étouffante pour les clients. C’est pourquoi elle se doit d’être abordée subtilement, et ne pas être placée au premier plan de façon trop directe, mais en second plan.
Avec le digital, les marques peuvent créer des expériences magiques. Des expériences où le client pourrait avoir l’impression que cet espace a été spécialement conçu pour lui. Un endroit où il pourra se sentir bien et qui, bien sûr, lui donnera envie d’y revenir. La marque aussi pourra y voir son bénéfice. En créant des expériences connectées au sein de ses espaces, elle génère du trafic au service de sa stratégie.
Les nouvelles technologies ont offert aux retailers un terrain de jeu où les possibilités sont sans limite, et nous sommes encore loin d’en avoir vu le bout.
Ce n’est pas nouveau, nous faisons face à la plus grande crise environnementale que notre planète n’ait jamais vécue. Au-delà de la mise en place de politiques RSE, les marques se doivent de concevoir des espaces retail respectueux de l’environnement. Des espaces avec du sens, qui sauront nous inviter à réfléchir et repenser nos habitudes d’achat.
Il existe une véritable opportunité pour les marques de concevoir pour notre avenir collectif. Cela passe notamment par des espaces flexibles et responsables. Mais cela s’illustre également par des dispositifs mis en place, afin de repenser notre façon de consommer. Chez certaines marques, cela va être l’installation de bornes de recharges au sein de leurs espaces. Des bornes afin de recharger nos produits (liquides, vrac…) plutôt que d’en racheter un complètement neuf qui consommera bien plus de plastique. C’est le cas de l’Occitane, qui a installé des fontaines de recharge dans plus de 58 magasins à travers le monde. Les distributeurs aussi s’y mettent, notamment Monoprix qui a étendu son service de recharge à d’autres grandes marques d’épicerie : pâtes Barilla, biscuits salés Michel & Augustin, bonbons Krema et Lutti… Chez d’autres marques, cela peut aussi être des espaces spécialement conçus pour permettre à leurs clients de donner une seconde vie à leurs produits usagés.
Enfin, l’espace retail en soit se doit d’être repensé. Car oui, la réalisation d’espaces marchands a un fort impact sur notre environnement. Il devient alors essentiel d’intégrer cet aspect à la conception d’un projet. La conception comme les matériaux utilisés se doivent d’être, le plus possible, respectueux de l’environnement. Ce n’est pas juste une contrainte de plus pour les marques, mais un véritable moyen d’agir et créer de la valeur.
Une chose est sûre : la pandémie mondiale n’a pas marqué la fin des espaces retail. Bien au contraire. Une seconde vie se présente à lui. Un second souffle pour perpétuellement se renouveler et se réinventer.
Presque deux ans après le début de la pandémie mondiale, les besoins et envies des consommateurs n’ont jamais autant évolué. Le moins que l’on puisse dire, est que cette crise a bouleversé les habitudes de consommation. Des habitudes auxquelles les marques doivent maintenant s’adapter. Elles se doivent de respecter les attentes de leurs (potentiels) clients. Et il faut dire qu’aujourd’hui, les consommateurs attendent énormément de ces dernières. Ils veulent du mieux ; et le comment devient essentiel.
Comment la marque s’engage-t-elle ? Pourquoi ? Comment se rend-t-elle accessible ? Comment contribue-t-elle à notre environnement ? La liste est encore longue et, ce sont tant de questions auxquelles une marque doit aujourd’hui penser et répondre, pour apporter sa propre utilité à notre société, pour rendre sa raison d’être tangible.
Afin d’encourager l’utilité des marques à travers le design, les équipes de CBA (au Brésil, à Paris et aux USA) ont développé Useful Design Trends 22. Un rapport exclusif qui met en avant 15 tendances design inspirantes dans cinq domaines majeurs.
Pour accéder au rapport complet sur les dernières tendances du design les plus en vogue, c’est par ici.
Et si vous souhaitez en savoir plus sur ce rapport ou que celui-ci vous donne des idées, n’hésitez pas à nous contacter, pour que l’on puisse y réfléchir ensemble.
Aujourd’hui plus que jamais, nous designers et acteurs du retail, avons un rôle à jouer dans la protection de l’environnement et de notre planète. Les chantiers et réalisations de concepts retail polluent massivement et nous nuisent. Ils sont néfastes pour nos paysages, nos sols, notre eau… À titre d’exemple, l’industrie du BTP produisait 6 millions de tonnes par an de déchets, en France en 2020 – en comparaison, environ 30 millions de tonnes de déchets ménagers sont produits chaque année. Le secteur du BTP extrait également plus de 30 % des ressources naturelles de la planète, au niveau mondial.
Chez CBA, nous attachons une grande importance à ce que nos créations soient avant tout PENSÉES.
Au-delà d’être bien conçu, bien dessiné, réalisable, un projet doit surtout être respectueux de l’environnement. Cette dernière qualité, que nous intégrons à toutes nos réalisations a été renforcée à partir de 2009, lorsqu’avec Malongo (entreprise française reconnue pour ses cafés équitables) nous avons collaboré au repositionnement de la marque au travers de leurs points de vente. En plus de matériaux durables et bio-sourcés, d’une conception de mobiliers démontables pour un recyclage agile, nous avions établi un cahier des charges développement durable très dense afin que l’ensemble du projet se réalise en suivant une démarche responsable et engagée. Cette collaboration nous a permis d’ajuster notre processus créatif et d’installer dans chacun de nos projets cette volonté de créer plus respectueusement. C’est d’autant plus motivant car cela est créateur de valeur, source de créativité, de renouvellement.
Deux ans auparavant, ce cheval de bataille était encore sauvage, difficile à monter. Aujourd’hui, tous, agences et annonceurs, souhaitent montrer cet étendard vert. Le greenwashing reste présent, mais cela va en s’atténuant, le consommateur n’est pas dupe ! Et la problématique écologique est bien présente; on ne peut plus se mentir.
Tout comme il existe un devoir de citoyen, il existe un devoir de designer. Dans chaque réflexion créative, le designer devrait intégrer les 4 « R » : réduire, réutiliser, recycler et refuser; tout en se demandant à chaque étape, du dessin à la réalisation, “est-ce bénéfique ou sans impact pour l’environnement ?”.
Le rôle des agences de design n’est plus uniquement de donner une réponse créative à un brief, mais celui d’anticiper, d’agréger des experts afin d’accompagner au mieux leurs clients pour concevoir plus respectueusement.
Nous avons le devoir et la responsabilité de concevoir des espaces, des objets et mobiliers durables dont l’empreinte soit la plus positive possible et la plus responsable pour nos générations futures.
Cela demande d’aborder la problématique sous un angle différent, cela demande aussi de la retenue… Il faut oser, se questionner, sortir de sa zone de confort, faire des choix, quitte à renoncer. Pour nous aider, une multitude de nouveaux matériaux apparaissent : ils sont issus de la mer (coquilles d’huitre, de moule, des algues), de déchets organiques (peau d’orange, marc de café…), de champignons, de déchets textiles… Certains ne sont pas encore applicables dans les projets d’ERP (établissement recevant du public), d’autres sont encore très couteux mais cela reste positif. Au fur et à mesure le colibri fait son nid. La diversité est telle, dans ces nouveaux matériaux, que cela offre un champ des possibles infini, une richesse créative extraordinaire, un terrain de jeux fantastique pour les designers.
Nos équipes ont d’ailleurs pris plaisir à jouer avec ces matériaux afin de créer différentes zone à différentes ambiances lors de sa collaboration avec Cojean, dans la réinvention de son restaurant situé au CNIT à la Défense à Paris.
Et le végétal dans l’espace intérieur ? Frénésie ! Nous avons toujours eu besoin de rester connecter à la nature, et ce bien avant la période COVID. Cependant, maintenir de vraies plantes en vie en intérieur a un coût et demande de l’entretien, alors s’offre à nous une solution : installer des plantes en plastiques ou stabilisées. Pourquoi utiliser du vrai si on peut avoir de l’artificiel ? L’être humain, encore une fois, n’est pas dupe, il ne souhaite plus être en contact avec de l’artificiel, il est en attente d’authenticité, comme dans ses relations. Même si la plante artificielle est fabriquée à partir de matières écologiques, cette flore artificielle a un impact carbone. Devrions-nous continuer à créer et à utiliser du faux pour remplacer le réel si celui-ci est néfaste ? Là aussi, il faut appliquer son devoir de retenu…
Des alternatives s’offrent à nous. En effet, le végétal peut être présent autrement : par l’illustration, la photo grand format, l’odeur, la couleur, la matière ; qui eux aussi, allez-vous dire, ont une empreinte carbone. Alors que faire pour ne pas tomber dans l’immobilisme du lapin pris dans les phares d’une voiture ? Aujourd’hui : faire au mieux, analyser, peser le pour et le contre et ne pas se retenir d’imaginer pour que l’avenir soit joyeux et bienveillant.
– Corentin Nicolas, Executive Creative Director Retail & Architecure,
At CBA Design Paris
Il serait compliqué de définir une marque par une simple définition, celle-ci pouvant avoir une multitude de significations, tant au niveau juridique que marketing et économique. Au niveau juridique, une marque est « un signe servant à distinguer les produits ou services d’une personne physique ou morale de ceux d’autres personnes physiques ou morales » depuis une ordonnance du 13 novembre 2019. Toutefois, de nos jours, une marque représente bien plus que ça.
Si une marque est un élément de désignation distinctive, c’est avant tout grâce à son ensemble de signes uniques : de son nom, son logo à sa charte graphique… Ces diverses composantes lui permettent d’être reconnaissable et d’agir en tant que repère sur des marchés parfois saturés. Mais cela va bien au-delà d’éléments graphiques, une marque c’est aussi une identité.
Une identité que l’on reconnait et à laquelle nous pouvons, nous consommateurs, s’identifier à travers des valeurs de marque, une vision, un engagement, une histoire…
Que serait un article sur les Hommes et les marques sans parler d’influence ? Pas grand-chose. Au-delà d’une marque qui influence nos comportements et actes d’achat, qui n’a jamais été influencé par une célébrité ou une personnalité ?
Depuis quelques années maintenant, nous avons pu nous familiariser avec les termes d’influenceurs et d’influence. Les influenceurs prennent diverses formes, cela peut-être des médias, des célébrités sur les réseaux sociaux, des personnes qui deviennent justement connues grâce aux réseaux sociaux et bien d’autres encore. Aujourd’hui, un influenceur c’est avant tout une personne qui va, grâce à diverses plateformes (presse, réseaux sociaux, vidéos, radios etc…), faire de sa personne un relais d’opinion, afin d’influencer les habitudes de consommation de sa cible. Les influenceurs deviennent alors des marques dès lors qu’ils sont capables d’user de leur image pour pouvoir influencer, voire même vendre.
À l’heure où nous, consommateurs, sommes invités de plus en plus à nous identifier à des personnes physiques -l’explosion du marketing d’influence en est la preuve-, la question est telle : in fine, sommes-nous, nous aussi, des marques ?
Les marques ne sont pas les seules à avoir une identité propre. Tout ce qui nous entoure en a une, que ce soit un objet par son design ou un mot par sa signification. Mais les identités qui nous sont les plus communes, ce sont bien probablement les nôtres.
En tant qu’humain, nous avons tous une identité propre. Une identité qui se distingue des autres par des caractéristiques multiples et variées, par des valeurs qui nous stimulent, par une histoire et bien d’autres encore… Enfin, des caractéristiques que l’on retrouve aussi bien chez les humains que chez les marques.
Partant de ce simple constat, nous pouvons donc penser qu’en réalité, tout est marque et nous compris.
Rentrons dans le vif du sujet… Avez-vous déjà entendu parler de personal branding ? Si ce terme ne vous dit rien, sachez qu’il y a 100% de chance que vous l’ayez pourtant déjà pratiqué. Et oui, on parle de personal branding dès lors que vous essayez de vous faire démarquer et reconnaître dans un environnement professionnel. En outre, le personal branding nous permet de développer une stratégie de communication personnelle claire et efficace sur notre identité professionnelle.
Lorsque vous recherchez un emploi par exemple, vous allez bien évidemment devoir communiquer sur votre personne, vous mettre en avant au maximum et essayer de vous « vendre » auprès des recruteurs. Vendre vos compétences, vos expériences, votre histoire… C’est en ce sens que nous pouvons donc penser que nous sommes tous des marques, car nous faisons au quotidien notre propre promotion comme nous pourrions le faire pour n’importe quel produit que l’on peut trouver au supermarché.
Et nos profils LinkedIn dans tout ça ?
Le fameux réseau social où les professionnels se rencontrent, LinkedIn, est l’un des pilliers du personal branding. Et oui, tout se joue sur le web et sur les réseaux sociaux de nos jours. On y crée un profil, que l’on alimente de nos expériences et de notre histoire, d’une grande partie de notre vie en quelques sortes. On essaye de s’y faire connaitre, de publier des posts, de partager des posts qui coordonnent avec nos valeurs et ce que l’on aime.
En fait, à travers tout ça et grâce à LinkedIn, nous obtenons une plateforme pour faire grandir notre marque et faire connaître notre identité en tant que professionnel mais aussi en tant qu’Humain.
Considérez-vous, vous-même, influenceur ? Un influenceur n’a pas besoin d’avoir une audience de milles et milliers de personnes. Une personne suffit pour le devenir. Que ce soit auprès de nos proches ou de nos collègues, nous sommes tous des influenceurs. Nous ne nous en rendons probablement pas compte au quotidien, mais nous usons tous de notre image pour influencer. Probablement pas dans le sens monétaire que l’on renvoie directement au métier d’influenceur, mais dans le sens où nous partageons notre identité et nos opinions à notre entourage. Nous avons tous, au moins une fois dans notre vie, recommandé un produit à un proche. Et oui, l’influence c’est ça aussi. Et dès lors que nous sommes influenceurs, nous sommes aussi marques.
En outres, nous pouvons en conclure que tout autour de nous est marque et, en tant qu’humain, nous le sommes aussi. Parce qu’à travers tout ce que nous sommes, tout ce que nous représentons et dégageons, nous partageons des éléments distinctifs et valeurs, qui constituent originalement les marques.
Alors, vous considérez-vous comme une marque ?
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