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Pour les entreprises, passer à un packaging eco-friendly est plus qu’une tendance, c’est aujourd’hui une nécessité.

Savez-vous qu’en moyenne un européen génère par an près de 180 kg de déchets d’emballages ? Que, selon la Commission Européenne, plus de 40 % des matières plastiques et 50 % du papier utilisé en Europe sont destinés à l’emballage ? 

Pourtant, les consommateurs sont de plus en plus nombreux à ne plus supporter l’omniprésence des emballages dans leur quotidien. Presque 60% des consommateurs français prévoient de supprimer les emballages excessifs pour lutter contre le changement climatique (selon ipsos) et près de la moitié des consommateurs américains sont prêts à payer plus cher leurs produits si leurs emballages sont recyclables ou réutilisables.

La cause environnementale nous touche tous et plus de la moitié d’entre nous modifie son comportement pour devenir plus responsable et contribuer, à son échelle, à la préservation de l’environnement.

C’est pourquoi cette nouvelle prise de conscience pousse les entreprises à innover et adopter de nouvelles stratégies d’emballages éco-responsables.

/ MAIS ALORS QU'EST-CE QU'UN PACKAGING ECO-FRIENDLY ?

Packaging éco-responsable, emballage eco-friendly ou encore éco-packaging, tous veulent dire la même chose

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Packaging éco-responsable, emballage eco-friendly ou encore éco-packaging, tous veulent dire la même chose : un emballage qui limite son impact sur l’environnement en prenant en compte l’intégralité de son cycle de vie et sans danger pour son utilisateur. 

Contrairement à ce que l’on peut penser, cela ne se limite pas simplement au recyclage ! Il faut intégrer une multitude de notions. Il doit être :

  • Sain pour les individus et la biodiversité
  • S’inscrire dans une logique de développement durable
  • Exploiter des énergies renouvelables lors de sa conception, transport, recyclage
  • Recyclable, réutilisable ou biodégradable
/ Les marques s'engagent !

Les marques sont de plus en plus nombreuses à vouloir investir dans la conception de nouveaux packagings pour leurs produits

Selon LSA Green, 90% des consommateurs européens attendent des marques qu’elles s’engagent.

Afin de répondre à ces nouvelles attentes et convictions de la part des consommateurs, les marques sont de plus en plus nombreuses à vouloir investir dans la conception de nouveaux packagings pour leurs produits. Que ce soient des marques de luxe, cosmétiques ou même agro-alimentaires, toutes sont bien décidées à supprimer leurs emballages en plastique.

Au-delà d’attirer le consommateur, un packaging permet aussi de communiquer sur l’identité et les valeurs de sa marque. Et c’est en rendant leurs emballages plus eco-friendly qu’elles pourront renforcer leur image d’entreprises engagées ; dans le but également d’être en accord avec la volonté de leurs clients et prospects.

/ Des innovations qui ne laissent aucune trace

Terminées les prises de tête pour recycler nos déchets !

Sans titre

Et oui, de plus en plus de marques lancent des solutions design et packaging innovants tout en étant compostables et biodégradables.

C’est le cas des nouvelles capsules Coffeeb de CAFE ROYAL. On oublie les capsules en aluminium et on laisse place à des petites boules de café compressées, enveloppées d’une fine membrane, le tout 100% biodégradables !

/ Le packaging qui influence les consommateurs

Le packaging joue un rôle essentiel sur les décisions d’achat des consommateurs, mais est-il capable d’influencer le comportement des consommateurs ?

Qui n’a pas déjà été influencé par un packaging au moment de faire ses courses ? Et oui, ce n’est pas nouveau, le packaging joue un rôle essentiel sur les décisions d’achat des consommateurs mais est-il capable d’influencer le comportement des consommateurs ?

Certaines marques ont relevé le défi et utilisent le packaging de leurs produits pour pouvoir sensibiliser les consommateurs au recyclage et à la cause environnementale.

900 care

La marque 900 care est le parfait exemple en s’attaquant à l’épineux problème de la pollution ménagère et de la surconsommation de plastique. L’entreprise a conçu une gamme de produits d’hygiène sous forme de pastilles que l’on dilue dans de l’eau pour faire soi-même ses produits.

Mais qu’est-ce qui nous convainc de changer nos habitudes ? Avec leur système d’abonnement, plus besoin de se prendre la tête ! Dès que vous êtes à court de shampoing, vous recevez directement chez vous les recharges.

Pratique mais aussi design, la marque a décidé de miser sur le visuel des packs avec ses flacons rechargeables colorés qui nous offrent une belle déco dans notre salle de bain.

Alors êtes-vous prêt à passer au vert ?

Envie d'en savoir plus sur les tendances 2023 qui impacteront les packagings ?

Cette année encore, nous vous proposons notre

rapport de tendances !

Notre équipe internationale de designers, de stratèges et de spécialistes en contenu ont sélectionné ce qu’ils considéraient comme l’excellence –dans le monde- en termes de design, branding et tendances consommateurs, en se concentrant sur l’impact positif.
C’est ainsi que nous avons mis en lumière 15 tendances qui, dans l’année à venir, vont continuer à encourager les marques – grandes ou petites, de toutes catégories – à innover afin de devenir plus utiles à la société

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Chaque nouvelle expérience, produit ou service conçu est

une opportunité d'être utile.

Les tendances sont segmentées en 5 piliers -piliers issus de notre carte de l’utilité Empreinte Utile :  

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FR Environnement Design Trends 2023 by CBA

Il n’y a pas de planète B, et nous devons prendre soin de celle dans laquelle nous vivons.
Concevoir des packagings respectueux de l’environnement est indispensable : nous devons considérer l’utilisation de différents matériaux et formats de packaging.

La réflexion sur le cycle de vie, comme toujours, peut aider.

Les marques célèbrent de plus en plus

la diversité, l'émancipation des minorités
et l'inclusivité.

FR Empowerment Design Trends 2023 by CBA
FR Wellbeing Design Trends 2023 by CBA

Nous voyons de plus en plus de marques s'adressent à la communauté Vegan,

un essor de solutions digitales de santé à l’intention des communautés, et une intégration ludique entre les marques de beauté et les marques alimentaires.

La pandémie et le processus de mondialisation en cours ont amené beaucoup d’entre nous à s’interroger sur ce que nous voulions en tant que société pour nos futurs

... ainsi que l'intensification des changements d'habitudes et des paradigmes culturels.

FR Society Design Trends 2023 by CBA
FR Access Design Trends 2023 by CBA

Les marques testent de nouvelles façons de capter leurs consommateurs,

en rendant leur offre plus économiquement abordable, ou en élargissant leur présence dans le metaverse et sur les réseaux sociaux.

Intéressé(e) à l'idée d'en savoir plus sur les opportunités pour votre marque?

Parlons-en !

Au cas où vous l'auriez manqué ...

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Les consommateurs aspirent à plus de diversité et de représentation dans la publicité.

En 2022, The Good Company et l’institut d’études Kantar lancent le baromètre Inclusion & Diversité dans la Publicité. L’objectif ? « Confronter la perception et les attentes des français à la réalité du contenu publicitaire ». 72% des français pensent « que montrer la diversité dans la publicité est important, voire très important ». C’est un chiffre élevé qui montre que la population veut voir des publicités plus inclusives et célébrant la diversité. Le consommateur change, évolue, devient de plus en plus intransigeant envers les marques. Il cherche des marques représentatives de ses valeurs.

Selon une étude menée par Environics Research et Amazon Ads, 72% des consommateurs américains et 60% des consommateurs européens « aspirent à plus de diversité et de représentation dans la publicité ». Nous comprenons donc que, entre le consommateur et l’émergence de la cancel culture, les marques se doivent de réagir

L’authenticité des marques est régulièrement remise en question ou pointée du doigt. Certaines marques sont-elles légitimes ? Authentiques ?

Ce qui est reproché aux marques aujourd’hui, c’est le manque de preuves concrètes. Un discours ne suffit plus. Il doit absolument être soutenu par des actions.

72% des consommateurs sont prêts à payer plus cher pour des marques qui sont vraiment authentiques (72% aux Etats-Unis, 78% en Europe)

————– Environics Research and Amazon Ads 

Les marques s'engagent de manière concrète dans des causes.

De nombreuses marques se lancent dans ce que l’on appelle le brand activism, c’est-à-dire l’engagement d’une marque, de manière concrète, dans une cause sociale ou environnementale.

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Credits: Instagram @fentybeauty
/ FENTY BEAUTY

Un exemple concret est la marque Fenty Beauty, lancée par Rihanna, qui propose jusqu’à 50 teintes de fond de teint, dans un marché où il est encore difficile pour une femme noire de trouver un produit de maquillage correspondant à sa carnation.

/ GILLETTE

Gillette, quant à elle, décide de remettre en question les stéréotypes masculins à travers sa campagne « L’homme que vous êtes » en mettant en avant une diversité d’homme, au moment du rasage. L’objectif ? Casser les codes. Gillette, en mettant en scène cette diversité, souhaite que tous les hommes puissent se sentir représentés et s’identifier en regardant cette publicité.

/ LUX

Depuis plusieurs années, l’expression opulente du glamour et de la féminité est devenue désuète et Lux l’a bien compris. La marque souhaite inspirer les femmes à s’élever au-dessus des jugements sexistes et à exprimer leur beauté et féminité sans complexe. Nos équipes ont redéfini la raison d’être de la marque et l’a accompagné dans la création de son identité visuelle. 

/ SNCF

 « Créatif et inventeur, grands artistes, grands féministes, grande gueule, grand de cœur (…) » …  Ça vous dit quelque chose ? SNCF lance « Hexagonal », une campagne vidéo, avec la volonté de fédérer ses usagers en les représentant à travers sa publicité. Une campagne récompensée par le Lion de bronze dans la catégorie « Creative Strategy » (Festival international de la créativité Lions Cannes). Une campagne qui vient soutenir le projet d’entreprise lancé en 2020 par la SNCF, avec comme grande ligne l’humain au cœur de l’entreprise, le développement et la vitalité des territoires, la transition écologique et le numérique dans la mobilité.

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Credits: informations.handicap.fr
/ GUCCI

En 2020, Gucci, marque iconique du marché du luxe, fait le choix de nommer comme égérie de sa marque Ellie Goldstein, atteinte de trisomie 21. Un choix audacieux pour un marché encore stéréotypé et normé.

Gucci met la lumière sur les efforts à faire de la part des marques et dénonce ce manque de représentativité du marché.

/ PEARL MILLING COMPANY

D’autres marques font le choix de changer totalement d’identité visuelle, et même de nom. C’est le cas de Aunt Jemina, qui change de nom pour Pearl Milling Company et qui retire l’image d’une femme noire de ses packagings, caricature de la nourrice noire prenant soin des enfants d’une famille blanche.

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Credits: Quaker Oats Company 

Célébrer la diversité est aujourd’hui essentiel : que ce soit un produit, un service, une expérience, chacun doit pouvoir s’identifier et se sentir représenté.

Attention au whitewashing : il est important de comprendre chaque individu avant de se lancer dans une communication dîtes positive et ouverte d’esprit. La maladresse et le manque d’honnêteté des marques est très mal perçue.

Le metaverse est sans aucun doute l’un des sujets tendance du moment, notamment dans les secteurs du marketing et de la communication. De plus en plus d’entreprises, en particulier les plus grandes, investissent du temps, de l’argent et de l’énergie dans le développement de leur présence dans le metaverse. Toutes les entreprises veulent se faire une place dans ce nouveau monde digital -de la tech à la mode, de la nourriture à la logistique- et ce, quel que soit le domaine. À leurs yeux, le métaverse est soit l’avenir de l’internet, soit une alternative rêvée à la réalité (ou les deux).

Qu'est-ce que le metaverse ?

Dans un premier temps, nous avons cherché à comprendre ce qu’est, par essence, le metaverse. La première information importante que nous avons recueillie est qu’à l’heure actuelle, il n’existe pas un mais plusieurs metaverses, chacun ayant ses propres caractéristiques. Decentraland, par exemple, est un espace principalement orienté autour du divertissement ; Bloktopia, qui se définit comme la “maison de la crypto”, propose du contenu informatif et éducatif sur les crypto-monnaies. The Sandbox accueille les événements les plus exclusifs du métaverse, tandis que Horizon Worlds -développé par Meta, la célèbre évolution de Facebook- propose des expériences et des services aux entreprises. Enfin, Roblox est la nouvelle frontière du gaming, où les nouvelles générations peuvent se réunir pour créer de nouveaux espaces de jeu vidéo.

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CBA Insight Metaverso Bloktopia
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CBA Insight Metaverso Roblox

Après avoir exploré en profondeur les principaux metaverses et leurs différentes formes, nous avons trouvé notre propre définition sémantique et fonctionnelle :

Le metaverse est un espace virtuel indéfini, indépendant et interactif. 

Il est indéfini dans le sens où seuls les utilisateurs le définissent ; leur seule limite est leur propre créativité.
Il est indépendant car il continuerait d’exister de manière persistante et décentralisée, même sans aucun utilisateur actif.
Enfin, il est interactif du fait de son importante composante sociale : l’interaction avec l’utilisateur va au-delà de la reproduction de la vie quotidienne, elle la fait même évoluer.

INSIGHT N. 1:

La première étape fondamentale pour une marque souhaitant appréhender le metaverse consiste à identifier la plateforme la plus conforme à ses objectifs.

Pourquoi le metaverse a-t-il été créé ?

Nous savons maintenant ce qu’est le metaverse et quelles sont ses principales incarnations. Mais un point demeure obscur : pourquoi a-t-il été créé ? Pourquoi le metaverse se développe-t-il, suscite-t-il tant d’intérêt et attire-t-il des foules de curieux ?

La réponse, comme nous l’avons suggéré précédemment, réside dans les besoins des consommateurs. Ce nouvel univers digital se développe en réponse à des motivations et à des nécessités spécifiques qui sont récemment devenues plus importantes.
Pour commencer, il y a la question de l’accessibilité ; le metaverse est un univers sans murs ni barrières, permettant à chacun de s’exprimer librement. Les individus -en particulier la génération Z- soulignent de plus en plus l’importance de cet aspect, qui leur est très précieux. Cette instance est en phase avec leur désir de participation active à la vie des marques : aujourd’hui, nous dépassons le concept traditionnel de marque, nous créons des communautés, et les utilisateurs veulent en faire partie. Ce sentiment d’appartenance à une communauté fait naître un autre besoin : l’agrégation. Grâce notamment aux nouvelles technologies, les connexions humaines sont devenues de plus en plus importantes dans un monde perturbé par une pandémie et une distanciation sociale.

Les nouvelles technologies, en particulier, ont évolué pour répondre à un besoin toujours plus grand de collaboration dû à la distanciation sociale. La socialisation digitale et l’entraide entre pairs, rendue possible par la technologie, aident la génération Z à satisfaire ses désirs. Ils veulent se sentir responsables de l’amélioration et de la construction de leur éducation et de leur carrière, en contournant les processus conventionnels typiques du marché du travail. Cette génération recherche également un niveau plus élevé d’interaction avec leurs marques de référence, qu’ils considèrent comme un phare dans leur vie quotidienne en ligne et hors ligne. Et c’est précisément pour cette raison que les normes de l’expérience d’achat changent et évoluent, devenant de plus en plus déterminantes pour le succès des marques. 
Qu’est-ce qui motive les achats dans ce nouveau contexte ? L’exclusivité. Avec l’avènement et l’adoption généralisée des NFT et de la blockchain, les individus valorisent de plus en plus le caractère unique des objets qu’ils possèdent, qu’ils soient physiques ou digitaux.

INSIGHT NO. 2:

Les besoins des consommateurs sont le point de départ de la définition de toutes les activités de la marque au sein du metaverse.

Comment le metaverse répond-il aux besoins des individus ? 

Une fois que nous avons défini le metaverse et les raisons de sa croissance, nous devons comprendre comment les marques qui y sont déjà présentes tentent de répondre aux besoins des consommateurs. Constatant une corrélation entre le besoin et l’action, nous examinerons ici des études de cas significatives de marques travaillant déjà dans ce milieu :

Accessibilité : Nike a recréé son siège social dans l’espace immersif 3D de Roblox, renforçant ainsi la mission de la marque qui consiste à faire du sport et du jeu un style de vie. À l’intérieur de Nikeland, vous pouvez pratiquer différents sports, créer des défis personnels et habiller votre avatar avec des produits Nike exclusifs.

Participation : Socios.com est une plateforme de tokens pour les supporters de football, qui collabore avec les principaux clubs européens. En achetant des tokens, les utilisateurs peuvent influencer directement les décisions de l’équipe, gagner et participer à des expériences exclusives, le tout via l’application, en se sentant encore plus partie prenante de leur club.

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Agrégation : Fortnite le célèbre rappeur américain Travis Scott a organisé un concert au sein de Fortnite, l’un des jeux vidéo en ligne les plus joués au monde. Pendant le show, les joueurs pouvaient interagir entre eux et vivre l’expérience en direct. L’événement a suscité un engouement sans précédent, puisque pas moins de 12 millions de personnes se sont connectées sur les plateformes.

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Collaboration : Meta’s Horizon Workrooms est un outil de collaboration qui permet aux individus de se réunir et de travailler dans la même pièce virtuelle, indépendamment de la distance physique. Il fonctionne en réalité virtuelle et sur le web, améliorant la capacité d’une équipe à collaborer, communiquer et se connecter à distance grâce à la puissance de la réalité virtuelle.

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Empowerment : GucciXFACEIT
L’année passée, Gucci a annoncé sa collaboration avec FACEIT, un organisateur de tournois de sports en ligne. Ensemble, ils ont pour objectif de créer une académie de jeu, fournissant aux joueurs tous les outils dont ils ont besoin pour devenir des joueurs professionnels et développer leurs compétences.

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Interaction : Lavazza Fnatic 
Lavazza lance la campagne “Icons of Italy” en collaboration avec l’organisation mondiale d’esports Fnatic. Le partenariat apportera une carte co-brandée à Fortnite, offrant une expérience interactive à travers la culture italienne et le positionnement de la marque.

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Expérience d’achat : Benetton Island est disponible sur le jeu de simulation de vie de Nintendo, Animal Crossing : les joueurs peuvent y acheter une collection de 10 vêtements exclusifs. Les dimensions hors ligne et en ligne sont étroitement liées : l’achat d’un vêtement hors ligne donne droit à un code permettant de débloquer le même vêtement en ligne pour son avatar en jeu et vice versa.

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Exclusivité : Italia Regina a lancé ses tokens comestibles sur OpenSea. Ces NFT thématiques se concentrent sur les produits alimentaires italiens les plus emblématiques : les jetons se traduisent par des bons uniques d’un montant égal à dépenser sur “www.italiaregina.it”, unissant la bonne cuisine et le monde digital. 

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INSIGHT N. 3:

Le metaverse permet de répondre à des besoins spécifiques par des opérations tout aussi spécifiques, influençant positivement la relation entre la marque et le consommateur.

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L’étape suivante de notre appréhension du metaverse a été un workshop interne organisé au sein de CBA Italy. À cette occasion, nous avons élaboré un guide d’action pour définir le parcours stratégique et visuel des marques qui souhaitent se positionner fermement. Comment ? En créant des récits cohérents et pertinents capables de générer une valeur réelle et à long terme pour leurs utilisateurs et consommateurs.

Si vous vous demandez comment votre marque pourrait se positionner dans le metaverse et comment créer une relation plus étroite avec les utilisateurs, contactez-nous et collaborons ! 

La pandémie de la COVID-19 a plus que jamais modifié les habitudes de consommation et d’achat. Les consommateurs attendent plus et mieux de la part des marques. Les clients autant que les marques ont dû remettre en question leur façon d’aborder les espaces retail. Aujourd’hui une marque ne se doit pas juste de créer un espace retail mais de le penser, le designer et lui donner du sens. Nous pourrions penser que le e-commerce a mis à mal le commerce retail mais, rassurez-vous, cette crise a permis de voir naître un tas de perspectives nouvelles pour le retail design.  

/ L’expérience : une attente client majeure

Aujourd’hui encore, il est compliqué pour les retailers de faire revenir les clients en magasin par soucis de sûreté et sécurité. Mais d’un autre côté, les consommateurs prennent d’assaut les magasins, comme un signe d’un retour à la vie normale. Cependant, une ère nouvelle se fait sentir. L’ère du Retail 3.0. Celle où le consommateur est en charge, où la personne comprend qu’elle a le pouvoir de faire comprendre aux marques ses besoins.

Le retail n’est plus juste le fait de vendre un produit en physique, c’est aussi construire une relation entre une marque et son public.

Le retail n’est plus juste le fait de vendre un produit en physique, c’est aussi construire une relation entre une marque et son public. Les consommateurs ne veulent plus qu’on leur vende simplement un produit, ils veulent établir et construire une véritable relation avec la marque. Comment ? Par l’expérience.  

Les clients sont en recherche d’expériences. D’expériences qu’ils ne peuvent pas avoir en ligne. Ils veulent pouvoir rentabiliser le fait de s’être déplacés. Et c’est en designant, qu’une marque peut concevoir ces expériences et répondre à ce besoin, par n’importe quel moyen possible. Pour ce faire, il faut savoir se projeter. Se remettre en question et se demander : Comment cet espace va-t-il être traversé ? Que vont ressentir les visiteurs ? Que vont-ils vivre ? Quelle est l’attraction, au-delà des produits mis en vente ?  C’est en répondant à ces questions de façon agile, réaliste et pertinente qu’une marque peut concevoir des expériences au sein de ses espaces retail.  

/ Let’s get phygital !

Comment penser à l’expérience en magasin, sans aborder le digital ? Aujourd’hui, nous avons un tas de dispositifs et d’outils à notre disposition, pour pouvoir donner vie à des expériences qui tirent pleinement parti des nouvelles technologies. Le digital peut permettre à un espace d’exister au-delà de ses limites. Et cela, en rassemblant et en unissant au service d’expériences pour le bien-être, pour le jeu, pour l’apprentissage. 

Prenons pour exemple la marque Nike. Pleinement tournée vers le futur et axée sur le digital, la marque a lancé un tout nouveau concept retail : l’House of Innovation. Localisé à Paris, ce magasin propose un parcours immersif et digital de bout en bout à ses visiteurs. Cela s’illustre notamment par l’installation d’un mur de contrôle à l’entrée, un espace de jeu interactif via des bornes pour les enfants et bien d’autres encore… 

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Cependant, la technologie a aussi ses limites. Elle ne doit pas être perçue de manière trop intrusive et étouffante pour les clients. C’est pourquoi elle se doit d’être abordée subtilement, et ne pas être placée au premier plan de façon trop directe, mais en second plan. 

Avec le digital, les marques peuvent créer des expériences magiques. Des expériences où le client pourrait avoir l’impression que cet espace a été spécialement conçu pour lui. Un endroit où il pourra se sentir bien et qui, bien sûr, lui donnera envie d’y revenir. La marque aussi pourra y voir son bénéfice. En créant des expériences connectées au sein de ses espaces, elle génère du trafic au service de sa stratégie. 

Les nouvelles technologies ont offert aux retailers un terrain de jeu où les possibilités sont sans limite, et nous sommes encore loin d’en avoir vu le bout. 

/ Le développement durable au cœur du futur du RETAIL DESIGN

Ce n’est pas nouveau, nous faisons face à la plus grande crise environnementale que notre planète n’ait jamais vécue. Au-delà de la mise en place de politiques RSE, les marques se doivent de concevoir des espaces retail respectueux de l’environnement. Des espaces avec du sens, qui sauront nous inviter à réfléchir et repenser nos habitudes d’achat.  

Il existe une véritable opportunité pour les marques de concevoir pour notre avenir collectif. Cela passe notamment par des espaces flexibles et responsables. Mais cela s’illustre également par des dispositifs mis en place, afin de repenser notre façon de consommer. Chez certaines marques, cela va être l’installation de bornes de recharges au sein de leurs espaces. Des bornes afin de recharger nos produits (liquides, vrac…) plutôt que d’en racheter un complètement neuf qui consommera bien plus de plastique. C’est le cas de l’Occitane, qui a installé des fontaines de recharge dans plus de 58 magasins à travers le monde. Les distributeurs aussi s’y mettent, notamment Monoprix qui a étendu son service de recharge à d’autres grandes marques d’épicerie : pâtes Barilla, biscuits salés Michel & Augustin, bonbons Krema et Lutti… Chez d’autres marques, cela peut aussi être des espaces spécialement conçus pour permettre à leurs clients de donner une seconde vie à leurs produits usagés.  

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Enfin, l’espace retail en soit se doit d’être repensé. Car oui, la réalisation d’espaces marchands a un fort impact sur notre environnement. Il devient alors essentiel d’intégrer cet aspect à la conception d’un projet. La conception comme les matériaux utilisés se doivent d’être, le plus possible, respectueux de l’environnement. Ce n’est pas juste une contrainte de plus pour les marques, mais un véritable moyen d’agir et créer de la valeur 

Une chose est sûre : la pandémie mondiale n’a pas marqué la fin des espaces retail. Bien au contraire. Une seconde vie se présente à lui. Un second souffle pour perpétuellement se renouveler et se réinventer. 

Presque deux ans après le début de la pandémie mondiale, les besoins et envies des consommateurs n’ont jamais autant évolué. Le moins que l’on puisse dire, est que cette crise a bouleversé les habitudes de consommation. Des habitudes auxquelles les marques doivent maintenant s’adapter. Elles se doivent de respecter les attentes de leurs (potentiels) clients. Et il faut dire qu’aujourd’hui, les consommateurs attendent énormément de ces dernières. Ils veulent du mieux ; et le comment devient essentiel. 
Comment la marque s’engage-t-elle ? Pourquoi ? Comment se rend-t-elle accessible ? Comment contribue-t-elle à notre environnement ? La liste est encore longue et, ce sont tant de questions auxquelles une marque doit aujourd’hui penser et répondre, pour apporter sa propre utilité à notre société, pour rendre sa raison d’être tangible.

Afin d’encourager l’utilité des marques à travers le design, les équipes de CBA (au Brésil, à Paris et aux USA) ont développé Useful Design Trends 22. Un rapport exclusif qui met en avant 15 tendances design inspirantes dans cinq domaines majeurs.

Pour accéder au rapport complet sur les dernières tendances du design les plus en vogue, c’est par ici.

Et si vous souhaitez en savoir plus sur ce rapport ou que celui-ci vous donne des idées, n’hésitez pas à nous contacter, pour que l’on puisse y réfléchir ensemble

Aujourd’hui plus que jamais, nous designers et acteurs du retail, avons un rôle à jouer dans la protection de l’environnement et de notre planète. Les chantiers et réalisations de concepts retail polluent massivement et nous nuisent. Ils sont néfastes pour nos paysages, nos sols, notre eau… À titre d’exemple, l’industrie du BTP produisait 6 millions de tonnes par an de déchets, en France en 2020 – en comparaison, environ 30 millions de tonnes de déchets ménagers sont produits chaque année. Le secteur du BTP extrait également plus de 30 % des ressources naturelles de la planète, au niveau mondial. 

Chez CBA, nous attachons une grande importance à ce que nos créations soient avant tout PENSÉES.

Au-delà d’être bien conçu, bien dessiné, réalisable, un projet doit surtout être respectueux de l’environnement. Cette dernière qualité, que nous intégrons à toutes nos réalisations a été renforcée à partir de 2009, lorsqu’avec Malongo (entreprise française reconnue pour ses cafés équitables) nous avons collaboré au repositionnement de la marque au travers de leurs points de vente. En plus de matériaux durables et bio-sourcés, d’une conception de mobiliers démontables pour un recyclage agile, nous avions établi un cahier des charges développement durable très dense afin que l’ensemble du projet se réalise en suivant une démarche responsable et engagée. Cette collaboration nous a permis d’ajuster notre processus créatif et d’installer dans chacun de nos projets cette volonté de créer plus respectueusement. C’est d’autant plus motivant car cela est créateur de valeur, source de créativité, de renouvellement.

Deux ans auparavant, ce cheval de bataille était encore sauvage, difficile à monter. Aujourd’hui, tous, agences et annonceurs, souhaitent montrer cet étendard vert. Le greenwashing reste présent, mais cela va en s’atténuant, le consommateur n’est pas dupe ! Et la problématique écologique est bien présente; on ne peut plus se mentir.

Tout comme il existe un devoir de citoyen, il existe un devoir de designer. Dans chaque réflexion créative, le designer devrait intégrer les 4 « R » : réduire, réutiliser, recycler et refuser; tout en se demandant à chaque étape, du dessin à la réalisation, “est-ce bénéfique ou sans impact pour l’environnement ?”.

Le rôle des agences de design n’est plus uniquement de donner une réponse créative à un brief, mais celui d’anticiper, d’agréger des experts afin d’accompagner au mieux leurs clients pour concevoir plus respectueusement.

/ Nous, designers, sommes engagés, investis et préoccupés.

Nous avons le devoir et la responsabilité de concevoir des espaces, des objets et mobiliers durables dont l’empreinte soit la plus positive possible et la plus responsable pour nos générations futures.

Cela demande d’aborder la problématique sous un angle différent, cela demande aussi de la retenue… Il faut oser, se questionner, sortir de sa zone de confort, faire des choix, quitte à renoncer. Pour nous aider, une multitude de nouveaux matériaux apparaissent : ils sont issus de la mer (coquilles d’huitre, de moule, des algues), de déchets organiques (peau d’orange, marc de café…), de champignons, de déchets textiles… Certains ne sont pas encore applicables dans les projets d’ERP (établissement recevant du public), d’autres sont encore très couteux mais cela reste positif. Au fur et à mesure le colibri fait son nid. La diversité est telle, dans ces nouveaux matériaux, que cela offre un champ des possibles infini, une richesse créative extraordinaire, un terrain de jeux fantastique pour les designers.

Nos équipes ont d’ailleurs pris plaisir à jouer avec ces matériaux afin de créer différentes zone à différentes ambiances lors de sa collaboration avec Cojean, dans la réinvention de son restaurant situé au CNIT à la Défense à Paris.

/ la richesse des matériaux

Et le végétal dans l’espace intérieur ? Frénésie ! Nous avons toujours eu besoin de rester connecter à la nature, et ce bien avant la période COVID. Cependant, maintenir de vraies plantes en vie en intérieur a un coût et demande de l’entretien, alors s’offre à nous une solution : installer des plantes en plastiques ou stabilisées. Pourquoi utiliser du vrai si on peut avoir de l’artificiel ? L’être humain, encore une fois, n’est pas dupe, il ne souhaite plus être en contact avec de l’artificiel, il est en attente d’authenticité, comme dans ses relations. Même si la plante artificielle est fabriquée à partir de matières écologiques, cette flore artificielle a un impact carbone. Devrions-nous continuer à créer et à utiliser du faux pour remplacer le réel si celui-ci est néfaste ? Là aussi, il faut appliquer son devoir de retenu…

Des alternatives s’offrent à nous. En effet, le végétal peut être présent autrement : par l’illustration, la photo grand format, l’odeur, la couleur, la matière ; qui eux aussi, allez-vous dire, ont une empreinte carbone. Alors que faire pour ne pas tomber dans l’immobilisme du lapin pris dans les phares d’une voiture ? Aujourd’hui : faire au mieux, analyser, peser le pour et le contre et ne pas se retenir d’imaginer pour que l’avenir soit joyeux et bienveillant.

– Corentin Nicolas, Executive Creative Director Retail & Architecure,

At CBA Design Paris

/ Tout d’abord, commençons par le commencement… Qu’est-ce qu’une marque ?

Il serait compliqué de définir une marque par une simple définition, celle-ci pouvant avoir une multitude de significations, tant au niveau juridique que marketing et économique. Au niveau juridique, une marque est « un signe servant à distinguer les produits ou services d’une personne physique ou morale de ceux d’autres personnes physiques ou morales » depuis une ordonnance du 13 novembre 2019. Toutefois, de nos jours, une marque représente bien plus que ça. 

Si une marque est un élément de désignation distinctive, c’est avant tout grâce à son ensemble de signes uniques : de son nom, son logo à sa charte graphique… Ces diverses composantes lui permettent d’être reconnaissable et d’agir en tant que repère sur des marchés parfois saturés. Mais cela va bien au-delà d’éléments graphiques, une marque c’est aussi une identité

Une identité que l’on reconnait et à laquelle nous pouvons, nous consommateurs, s’identifier à travers des valeurs de marque, une vision, un engagement, une histoire… 

/ Qu’en est-il de l’Influence ?

marques

 

Que serait un article sur les Hommes et les marques sans parler d’influence ? Pas grand-chose. Au-delà d’une marque qui influence nos comportements et actes d’achat, qui n’a jamais été influencé par une célébrité ou une personnalité ? 

Depuis quelques années maintenant, nous avons pu nous familiariser avec les termes d’influenceurs et d’influence. Les influenceurs prennent diverses formes, cela peut-être des médias, des célébrités sur les réseaux sociaux, des personnes qui deviennent justement connues grâce aux réseaux sociaux et bien d’autres encore. Aujourd’hui, un influenceur c’est avant tout une personne qui va, grâce à diverses plateformes (presse, réseaux sociaux, vidéos, radios etc…), faire de sa personne un relais d’opinion, afin d’influencer les habitudes de consommation de sa cible. Les influenceurs deviennent alors des marques dès lors qu’ils sont capables d’user de leur image pour pouvoir influencer, voire même vendre. 

/ Sommes-nous tous des marques ?

À l’heure où nous, consommateurs, sommes invités de plus en plus à nous identifier à des personnes physiques -l’explosion du marketing d’influence en est la preuve-, la question est telle : in fine, sommes-nous, nous aussi, des marques ?

Les marques ne sont pas les seules à avoir une identité propre. Tout ce qui nous entoure en a une, que ce soit un objet par son design ou un mot par sa signification. Mais les identités qui nous sont les plus communes, ce sont bien probablement les nôtres. 

En tant qu’humain, nous avons tous une identité propre. Une identité qui se distingue des autres par des caractéristiques multiples et variées, par des valeurs qui nous stimulent, par une histoire et bien d’autres encore… Enfin, des caractéristiques que l’on retrouve aussi bien chez les humains que chez les marques. 

Partant de ce simple constat, nous pouvons donc penser qu’en réalité, tout est marque et nous compris.  

/ Et si on parlait de Personal Branding ?

Rentrons dans le vif du sujet… Avez-vous déjà entendu parler de personal branding ? Si ce terme ne vous dit rien, sachez qu’il y a 100% de chance que vous l’ayez pourtant déjà pratiqué. Et oui, on parle de personal branding dès lors que vous essayez de vous faire démarquer et reconnaître dans un environnement professionnel. En outre, le personal branding nous permet de développer une stratégie de communication personnelle claire et efficace sur notre identité professionnelle 

Lorsque vous recherchez un emploi par exemple, vous allez bien évidemment devoir communiquer sur votre personne, vous mettre en avant au maximum et essayer de vous « vendre » auprès des recruteurs. Vendre vos compétences, vos expériences, votre histoire… C’est en ce sens que nous pouvons donc penser que nous sommes tous des marques, car nous faisons au quotidien notre propre promotion comme nous pourrions le faire pour n’importe quel produit que l’on peut trouver au supermarché.  

Et nos profils LinkedIn dans tout ça ?

Le fameux réseau social où les professionnels se rencontrent, LinkedIn, est l’un des pilliers du personal branding. Et oui, tout se joue sur le web et sur les réseaux sociaux dnos jours. On y crée un profil, que l’on alimente de nos expériences et de notre histoire, d’une grande partie de notre vie en quelques sortes. On essaye de s’y faire connaitre, de publier des posts, de partager des posts qui coordonnent avec nos valeurs et ce que l’on aime. 

En fait, à travers tout ça et grâce à LinkedIn, nous obtenons une plateforme pour faire grandir notre marque et faire connaître notre identité en tant que professionnel mais aussi en tant qu’Humain.  

/ Ne serions-nous donc pas tous des influenceurs ?

Considérez-vous, vous-même, influenceur ? Un influenceur n’a pas besoin d’avoir une audience de milles et milliers de personnes. Une personne suffit pour le devenir. Que ce soit auprès de nos proches ou de nos collègues, nous sommes tous des influenceurs. Nous ne nous en rendons probablement pas compte au quotidien, mais nous usons tous de notre image pour influencer. Probablement pas dans le sens monétaire que l’on renvoie directement au métier d’influenceur, mais dans le sens où nous partageons notre identité et nos opinions à notre entourage. Nous avons tous, au moins une fois dans notre vie, recommandé un produit à un proche. Et oui, l’influence c’est ça aussi. Et dès lors que nous sommes influenceurs, nous sommes aussi marques.  

En outres, nous pouvons en conclure que tout autour de nous est marque et, en tant qu’humain, nous le sommes aussi. Parce qu’à travers tout ce que nous sommes, tout ce que nous représentons et dégageons, nous partageons des éléments distinctifs et valeurs, qui constituent originalement les marques.  

Alors, vous considérez-vous comme une marque ? 

/ L'activisme des marques n'a rien de nouveau.

L’importance d’avoir un objectif clair a été largement discutée depuis des décennies. Cette intention première s’accompagne de la nécessité de définir les causes qu’une marque souhaite soutenir, répondant ainsi aux exigences d’un public qui a soif de valeurs plus humaines et cohérentes. Aujourd’hui, les marques ne doivent pas se contenter de faire du profit : on attend d’elles qu’elles contribuent à la construction d’une société meilleure. La réconciliation du sens et de la performance est clé. #EmpreinteUtile

La pandémie incontrôlée, la polarisation de la société, la présence plus forte des réseaux sociaux et le développement de la “cancel culture” ont stimulé le jeu. Ce qui était auparavant une opportunité est aujourd’hui une exigence, voire une nécessité pour la survie. Les marques doivent construire un territoire d’impact positif ; la simple position de commercialisation de biens et de services, associée à la neutralité vis-à-vis de questions pertinentes telles que le racisme, le genre, le féminisme et l’environnement, n’est plus une offre suffisamment forte. Ne pas prendre position peut donner l’impression d’un consentement, tandis qu’exprimer une opinion peut être perçu comme de l’hypocrisie -si le discours n’est pas suivi d’actions concrètes, alignées sur l’ADN de la marque-, ce qui diminue la valeur de la marque.

marques activisme

Les marques doivent donc prendre une position claire et s’engager réellement en faveur d’une ou plusieurs causes pour rester compétitives. Clamer ne suffit plus, cela doit s’accompagner de preuves tangibles et d’actions concrètes. Le défi à relever est de savoir comment l’aborder de manière constructive, en restant fidèle aux valeurs de la marque et sans paraître égocentrique, tout en veillant à minimiser les risques de boycott dans un environnement de plus en plus exigeant où un faux pas peut être fatal.

En gardant à l’esprit ce cadre stimulant et intriguant, nous proposons quelques réflexions pour aider les marques à comprendre les différents types et niveaux possibles d’activisme, les risques et les avantages de la prise de parole. Des voies qui, lorsqu’elles sont suivies avec sincérité et transparence, peuvent conduire à un engagement réel et durable.

/ Différents types et profils d'activisme de marque

Nous le savons tous, il n’y a pas une seule façon de s’engager, et il n’y a pas de bonne ou de mauvaise. Nous proposons ci-dessous une “classification des profils d’activisme” basée sur l’ADN de la marque et la relation qu’elle entend entretenir avec ses parties prenantes, plutôt que sur la taille ou la catégorie de l’entreprise.

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Superactivistes

Les marques qui sont des activistes depuis leur fondation, profondément engagées dans des causes liées aux valeurs fondamentales de la marque, et soutenues par les partenaires fondateurs ou les PDG eux-mêmes. Elles sont convaincues que l’action est plus éloquente que les mots, et descendent dans la rue avec leur public pour se faire entendre et obtenir un changement social réel. Elles créent un lien émotionnel fort avec leurs communautés, à tel point que celles-ci deviennent généralement des ambassadeurs de la marque.

  • L’exemple le plus connu et le plus réussi est sans doute celui de Patagonia, la marque de vêtements de plein air engagée dans des causes environnementales, dont la publicité “n’achetez pas cette veste”, qui encourage les consommateurs à reconsidérer leurs achats impulsifs, est devenue un sujet de discussion.

  • En France, la marque de baskets Veja est engagée depuis sa création pour ledéveloppement durable. Le dernier projet de la marque française vise à nettoyer, réparer, recycler les paires de baskets usées et ce, toutes marques confondues !

Briseurs de paradigmes

Marques innovantes, pionnières dans leurs activités respectives depuis leur création. Leurs propres produits ou services de base sont leurs emblèmes, car leur proposition consiste à changer les habitudes et à briser le statu quo d’une catégorie. Elles tissent généralement un lien émotionnel avec leur clientèle, en répondant à des besoins jusque-là insatisfaits.

  • Impossible Burger et Beyond sont des exemples de ce profil. Pionniers de l’industrie de la viande végétale, leur mission est de réduire l’impact environnemental négatif de la viande de bœuf.
  • Autre exemple, la marque de maquillage Fenty Beauty de Rihanna, qui a lancé 50 teintes de fond de teint sur un marché encore exclusif.
  • En France, .nod une marque du groupe Biofuture résolument engagé dans l’agro-alimentaire, propose de remettre du bon sens dans nos assiettes face à une industrie agro-alimentaire qui marche sur la tête, aux pesticides, aux additifs, à la malbouffe.

Audacieux

Les marques qui ne sont pas aussi ouvertement et constamment engagées que les Superactivistes, mais qui défendent néanmoins leurs valeurs et leurs causes de manière cohérente. Elles mènent des actions engageantes et sont agiles en prenant position sur des questions d’actualité en lien avec leurs valeurs, en rejoignant la conversation et en encourageant le débat, même si tout le monde n’est pas d’accord.

  • Starbucks, aux États-Unis, s’est immiscé dans les questions de justice sociale, suscitant des réactions positives, mais aussi des critiques. La marque a interdit les armes à feu dans ses magasins après une fusillade de masse, a soutenu le mariage homosexuel et a encouragé la discussion sur le racisme (ce dernier point a provoqué des réactions négatives).
  • Nike a provoqué un énorme tollé en s’associant au militant américain des droits civiques et quaterback Colin Kaepernick, et en lançant la publicité “Just don’t do it”, qui demande aux gens de ne pas tourner le dos au racisme existant. La marque, qui a déjà de nombreux engagements pour lutter contre le racisme, a reçu beaucoup d’éloges, mais s’attendait aussi à perdre le soutien des Américains plus conservateurs – ce qui s’est effectivement produit.
  • En réaction à la fermeture des frontières des États-Unis aux ressortissants de sept pays musulmans, Airbnb a lancé la campagne « We Accept ». Alors qu’à l’écran se succèdent des visages en gros plan de toutes les origines, une voix off explique : « Nous croyons que peu importe qui vous êtes, d’où vous venez, qui vous aimez ou pour qui vous priez, tout le monde a sa place. Plus l’on accepte, plus le monde est beau. Nous acceptons. »

Responsable

Les entreprises qui prennent des mesures au profit de causes (fondations, programmes de responsabilité sociale, dons), généralement signées par la marque principale. L’activisme de la marque n’est pas évident sur les canaux de communication de ses piliers ou de ses sous-marques. Il s’agit d’un engagement plus traditionnel -et discret- qui ne génère pas de conversation ou de controverse -mais qui reste stimulant, principalement auprès des consommateurs. Outre les actions qu’elles mènent, ces entreprises sont conscientes que leur portefeuille de produits doit être aligné sur les exigences de durabilité et les besoins latents pour promouvoir un changement réel – tant sur la société que sur la planète.

  • Ici, trois géants méritent d’être mentionnés : Nestlé, avec le Necafé Plan, qui garantit une production de cacao équitable, offrant des conditions de travail décentes aux familles des agriculteurs ; Kimberly-Clark, avec son objectif ambitieux de réduire l’empreinte carbone de ses activités de 50 % d’ici 2030 et Braskem, avec la marque I’m green™, qui renforce l’engagement de l’entreprise en faveur de l’économie circulaire.

Fabiana Quiroga, directrice de l’économie circulaire en Amérique Latine chez Braskem, explique que la demande de solutions durables a augmenté de manière significative dans pratiquement tous les secteurs de l’économie, notamment après que les propriétaires de grandes marques ont pris des engagements volontaires pour utiliser des matières premières biosourcées ou recyclées. “Nous nous sommes associés à de grands clients pour développer des solutions de déchets plastiques post-consommation qui ferment le cycle des produits existants. L’élargissement du portefeuille I’m green™ aidera nos partenaires à identifier facilement les produits qui contribuent à l’économie circulaire et aux solutions durables”, a-t-elle déclaré.

/ Avantages et inconvénients de l'activisme de marque

Alors, quand vaut-il la peine de s’engager et de faire de la politique autour d’une cause ou d’un problème actuel ? Pour Carolina Barruffini, directrice de CBA B+G Branding, les marques doivent être plus audacieuses : “Il ne fait aucun doute que l’engagement des marques dans des causes pertinentes comporte certains risques. Cependant, de nombreux exemples réels nous ont montré qu’il vaut mieux agir que ne pas prendre position, même si l’impact est faible – à condition que l’action soit motivée par la sincérité et la transparence.”

Nous avons listé ci-dessous les avantages et les inconvénients que chaque marque doit prendre en compte avant de prendre position.

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/ Meilleures pratiques pour un impact positif, réel et durable

Mais alors, comment faire de l’activisme de marque un engagement sur le long terme, authentique et à risque minimal ? Nous vous proposons 8 étapes pour y parvenir. Il s’agit d’un long voyage, mais il peut certainement vous mettre sur la bonne voie pour rester pertinent à l’avenir.

Les 8 étapes pour obtenir un impact positif sont les suivantes :

     1 – Définir un positionnement de marque clair et puissant

Quelle est la raison d’être de la marque, ses convictions ? Quel est l’ADN de la marque, sa personnalité, son public cible ? Chez CBA, nous avons la conviction que les marques performantes de demain, sont celles qui auront du sens. Celles qui placeront l’Humain au cœur de leur raison d’être et qui incarneront une cause, qui agiront en laissant une trace mémorable. C’est pourquoi, nous avons développé l’Empreinte Utile, une méthodologie unique pour vous aider à réconcilier sens et performance.

     2 – Choisissez vos batailles

En vous basant sur les valeurs fondamentales de la marque – et en vous alignant sur celles-ci – identifiez les causes que la marque a la crédibilité de soutenir. Pour cela, nous avons identifié 5 piliers d’utilité, à la fondation de notre méthodologie, l’Empreinte Utile :

  • Société
  • Environnement
  • Bien-être
  • Accessibilité
  • Empowerment

     3 – Définir les parties prenantes

Outre le public cible et les consommateurs de la marque, sur qui d’autre la marque a-t-elle un impact, directement ou indirectement, en externe ou en interne ? Les parties prenantes comprennent les employés et leur famille, le conseil d’administration et les investisseurs, les influenceurs, les médias spécialisés, le gouvernement et les agents sociaux.

     4 – Examinez les antécédents de la marque (et son actualité)

Bien que l’objectif de la marque ait pu évoluer au fil des ans, le passé de la marque ne peut être ignoré. Il est important de revenir sur les actions, déclarations et campagnes précédentes pour évaluer la crédibilité de l’engagement sur un sujet. Et, parfois, faire un mea culpa (Skol a fait cela en 2017, qui s’en souvient ?). Il faut également tenir compte de la réputation ; si elle est fragile, mettre en avant votre marque n’est peut-être pas la meilleure solution.

     5 – Définir le profil d’activisme de la marque

Parmi les différents profils – superactivistes, briseur de paradigmes, audacieux, responsable – lequel est le plus logique pour votre marque aujourd’hui et auquel elle aspire pour l’avenir

     6 – Identifier les risques potentiels

Plus la marque est renommée, plus il est important d’évaluer les risques et les avantages d’une prise de position – ou d’une neutralité.

     7 – Joignez le geste à la parole

Les promesses, les grands discours ou les campagnes féroces ne suffisent pas à garantir la survie d’une marque sans actions significatives et réelles pour les soutenir. Les consommateurs attendent de la marque (de l’entreprise) qu’elle s’engage de manière réaliste et tangible, et si elle ne le fait pas, ils le demanderont.

     8 – Écoutez les retours

Les réactions des parties prenantes méritent de l’attention. La marque doit apprendre de ses erreurs et de ses succès et agir rapidement. Le suivi des “promesses par rapport aux réalisations” de la marque peut être décisif pour la santé et la réputation de la marque.

Vous pouvez toujours nous contacter si vous voulez discuter des défis et des opportunités pour votre marque.

Le contenu de cet article a bénéficié de la contribution de : Carmen Beer, Ana Cerqueira, Giuliana Sanchez, Thaísa Miyahara, Carolina Barrufini, Ana Biselli, Renato Storni, José F. Ramirez, Fabiana Quiroga, Josy Lamenza, Daniela Irrazabal et Luis Bartolomei, de CBA B+G

/ l'offre de " viande végétale " est en plein essor

En réponse à une demande croissante pour des produits sans viande, l’offre de “viande” végétale est en plein essor – des burgers végétariens qui reprennent la texture, le goût et les avantages nutritionnels de la viande rouge, sans aucun ingrédient d’origine animale. Depuis le lancement de l’Impossible Burger aux États-Unis en 2016, de nombreuses entreprises à travers le monde ont suivi le mouvement. En France, la viande végétale trouve progressivement sa place dans les rayons des surfaces alimentaires. Le marché du traiteur végétal en grande et moyenne surface était évalué à 114 millions d’euros à juin 2021 par Kantar, en hausse de 19,8 %.

 La promesse est audacieuse, suscitant la curiosité de tous. Mais comment obtient-on ce résultat si surprenant, et qu’est-ce que cela nous apprend sur le produit ? Cette innovation est-elle vraiment la réponse à une consommation plus responsable, comme on nous l’a dit ?

/ Une imitation parfaite... de la viande industrielle.

Les techniques et les recettes varient, mais une chose est sûre : pour pouvoir reproduire le goût et la texture de la viande en utilisant exclusivement des légumes, il faut une manipulation et une transformation poussées des ingrédients. Ils peuvent être dénués de toute trace de viande. Pourtant, ils ne sont pas naturels.

Aux États-Unis, le pionnier Impossible Burger est à ce jour considéré comme la meilleure “viande” végétale, grâce à son “ingrédient secret” breveté – l’hème. Cette molécule, que l’on ne trouve que chez les animaux, est responsable de la succulence typique de la viande. Grâce au génie génétique, ils ont pu isoler et reproduire la molécule en laboratoire, puis l’injecter dans leurs hamburgers.

C’est pourquoi le résultat est si bon. Aucun autre concurrent ne possède cet ingrédient “hème”, mais ils ont pourtant réussi à créer de très bons burgers en utilisant d’autres astuces, comme la betterave rouge pour se rapprocher de l’aspect rouge et juteux du sang. Sur chacune des différentes recettes, la source de protéines varie généralement entre le soja et les pois, et la graisse provient de la noix de coco ou du canola.

viande végétale

A ces principaux ingrédients, beaucoup d’autres sont ajoutés. La liste des ingrédients de ce type de produits hautement transformés est généralement longue, car ils ont été extraits, isolés, manipulés et réarrangés pour constituer le produit final. Par conséquent, la fausse viande peut simuler un hamburger et d’autres aliments transformés, mais est loin d’être de la “vraie” viande.

/ Les marques de produits végétaux appuient l'effet de surprise sur l'idée d'une consommation plus responsable.

Future, Incredible, Rebel Whopper, Impossible, Beyond – les noms choisis par les marques sont un pari évident sur la fascination exercée par l’innovation. Mais après la première bouchée, la surprise s’estompe et les consommateurs sont en quête de bénéfices plus importants. On observe que la plupart des marques vendent l’idée d’une consommation “meilleure” pour les individus ou pour la planète.

Impossible soutient fièrement qu’avec la consommation de ce type de produit, nous, en tant qu’êtres humains, faisons un pas vers un avenir meilleur. En utilisant l’image d’un astronaute, la marque implique que l’impossible, une chose de science-fiction, est désormais réel. “Sauvez le monde, mangez un burger”, l’un des slogans utilisés, pointe vers une consommation responsable grâce à la technologie créée.

En avril 2019, c’est Nestlé qui se lançait à son tour en présentant son « Incroyable Burger », à base de protéines de soja, dans huit pays européens sous la marque Garden Gourmet. En grande distribution, c’est le groupe Casino qui a été le premier, en janvier 2020, à ouvrir les portes de ses différentes enseignes à la marque américaine, Beyond Meat.

Beyond se définit comme “l’avenir des protéines”, un message qui associe la consommation responsable à l’épanouissement personnel, comme si devenir végétarien faisait de vous une meilleure personne.

Mais c’est Burger King qui a fait le plus de bruit ces dernières semaines au sujet de son Rebel Whopper “100% végétal”, disponible uniquement à São Paulo pour le moment. Dans la publicité, des jeunes gens savourent le Whopper en imaginant qu’il est le même que d’habitude, puis ils découvrent qu’en fait ce n’est pas le cas. Il s’agit d’un défi personnel et d’un coup de pouce pour les végétariens.

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Aucune des marques ne déclare explicitement qu’elle est saine, mais beaucoup flirtent avec cette idée à travers l’identité visuelle, dans des messages tels que “100% végétal” et “à base de plantes”, et en utilisant des images de feuilles et de labels verts. Qui n’associe pas les légumes et les plantes à une bonne santé ? Toutes les marques profitent de la bonne réputation que le véganisme a gagné ces derniers temps, étant considéré comme un synonyme de mode de vie sain, avec plusieurs documentaires sur Netflix reprenant cette idée.

Cependant, derrière la communication de la marque, dans quelle mesure ces produits à base de plantes sont-ils réellement responsables et sains ?

/ Pas si bon pour moi, pas si bon pour la planète

Comme nous l’avons vu, Impossible présente cette technologie comme une formidable solution d’avenir. En effet, nous ne faisons que commencer à voir ce type de produit. Aux États-Unis, Just a lancé des œufs brouillés végétaliens qui ressemblent et ont le même goût que les originaux, et investit dans la viande végétarienne de haute qualité. Des millions sont investis, des start-ups fleurissent, de grandes entreprises entrent en jeu. Mais est-ce vraiment la solution idéale pour notre planète ? Nous savons déjà qu’il est crucial de manger moins de viande. Mais ces produits à base de plantes qui tentent de reproduire l’expérience que seuls les produits carnés procurent posent plusieurs dilemmes éthiques, car certains y voient une incitation à passer de la vraie nourriture à la nourriture transformée et artificielle.

Paola Carosella et Rita Lobo, chefs basées au Brésil, ont fait des déclarations fortes sur les réseaux sociaux, soutenant l’idée que “si vous êtes végétalien, vous devriez manger de vrais légumes au lieu d’essayer de reproduire quelque chose qui n’existe pas”. Si nous suivons ce raisonnement, les produits à base de plantes sont un moyen trouvé par l’industrie pour encourager l’achat continu d’aliments industrialisés semi-préparés coûteux, en s’éloignant de la vraie nourriture. Bien sûr, c’est une option végétalienne, mais une option transformée, au lieu d’une chance d’apprendre aux gens à se libérer des produits industrialisés, d’apprendre à cuisiner, de prendre le contrôle de leur propre alimentation.

Les allégations mettant en avant les protéines et leurs qualités nutritives sont une solution au dilemme auquel sont confrontés de nombreux aspirants végétariens, qui craignent de ne pas consommer suffisamment de protéines. Mais la source de la protéine n’est pas toujours clairement indiquée, elle est produite essentiellement à partir du soja et de blé, qui représentent plus des deux tiers de ses ingrédients.

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Un avenir plus durable passe non seulement par la réduction de la consommation de viande, mais aussi par des enjeux plus larges, tels que l’éducation de la population à une alimentation consciente, permettant aux gens de cuisiner des repas simples sans avoir à compter sur des aliments impossibles à reproduire à la maison.

/ Les marques de viande végétale doivent être responsables et transparentes

La capacité humaine à réaliser l’impossible est le fait le plus étonnant de ces nouveaux produits de “viande” végétariens. Je suggère de les essayer, comme alternative aux produits sans viande.

Cependant, imaginer que c’est ce que l’avenir nous réserve est plus effrayant que positif. La consommation de ce type d’aliments, comme tout produit alimentaire ultra-transformé, doit être prudente. Lorsqu’on éduque les gens à manger moins de viande, il faut faire un effort conjoint de sensibilisation à l’alimentation et à la cuisine. Pour cette raison, les marques devraient être très transparentes et prudentes avant de prétendre que ces produits sont sains ou durables simplement parce qu’ils sont végétaliens.

– Carmen Beer, Senior Strategist chez CBA B+G